Questions & réponses

Et les livres qui manquent ?

 

 

Pourquoi manque-t-il des livres dans la Bible, comme le Livre du Juste (Josué 10.13), les Actes de Salomon (1 Rois 11.41), les Actes de Nathan le prophète (1 Chroniques 29.29), les Actes de Gad le voyant (1 Chroniques 29.29), la prophétie d’Ahiya de Silo (2 Chroniques 9.29), et plusieurs autres? Il y a beaucoup de livres manquants !

 

- Amigo 

 

 

C’est une excellente question.

Vous faites allusion au livre du Juste, aux Actes de Nathan le prophète, aux Actes de Gad le voyant, etc. Il y en a effectivement toute une liste, principalement dans l’Ancien Testament, mais aussi dans le Nouveau Testament (voir par exemple 1 Corinthiens 5.9; Colossiens 4.16).

Cela ne doit pas nous troubler. En fait, il y a au moins deux raisons pour lesquelles ces livres peuvent ne pas se trouver dans le recueil des Écritures :

On peut faire référence dans la Bible à un livre qui donne par exemple des précisions historiques sur un personnage ou un événement. Ce livre est mentionné en tant que témoin historique, mais n’est pas pour autant considéré comme un livre «inspiré». Il n’est donc pas dans le recueil biblique.

 

Certains livres sont considérés comme inspirés de Dieu (livres écrits par des prophètes par exemple) et ils ont été utiles pour guider le peuple à un moment précis de son histoire, mais ces livres ont été perdus et n’ont pas survécu au-delà d’une certaine époque. Ils ne sont donc pas dans le recueil biblique.

 

Si tel est le cas, c’est certainement que Dieu a jugé qu’il n’était pas essentiel que ces livres passent à la postérité et soient inclus dans la Bible.

Autrement dit, nous avons dans les Saintes Écritures tout ce qui nous est nécessaire pour connaître Dieu et son plan de salut de l’humanité, pour nous guider dans la vie et pour nous préparer au Royaume.

Mais nous n’avons pas dans la Bible tous les livres inspirés par Dieu aux prophètes ou aux apôtres. Certains n’ont pas survécu au-delà de leur époque de rédaction. Ils ont simplement accompli leur rôle auprès des personnes auxquelles ils étaient destinés, à leur époque.

D’ailleurs, du point de vue du nombre et du volume des Écrits sacrés, il fallait qu’il y ait aussi une limite. L’apôtre Jean dit qu’on aurait pu écrire des pages et des pages, des volumes sans fin pour raconter en détail tout ce que Jésus a dit et fait (voir Jean 21.25). Mais, sous l’inspiration divine, il a jugé raisonnable de le condenser en 21 chapitres. De la même manière, Dieu a jugé que la Bible telle que nous l’avons était un livre assez volumineux…

 

Je comprends votre légère frustration et votre désir de connaître le contenu de ces livres !

 

Moi aussi, j’aimerais bien pouvoir les lire. Mais si notre Père ne l’a pas permis, c’est que rien d’essentiel ne manque dans le recueil biblique, tel qu’il nous a été transmis.

Par delà les limites humaines, nous savons que Dieu a inspiré les Écritures, telles que nous les avons reçues (2 Timothée 3.16,17); qu’il a confié au peuple juif la préservation de ces textes pour ce qui concerne l’Ancien Testament (Romains 3.1,2) et à la première Église pour ce qui concerne le Nouveau Testament;  et qu’il s’est assuré que rien d’essentiel ne disparaisse, jusqu’à l’avènement du Royaume divin (Matthieu 5.18).

 

Nous pouvons donc avoir l’assurance que les livres qui «manquent» ne sont pas des éléments majeurs du message divin, qui nous auraient été nécessaires. «Car rien ne manque à ceux qui le craignent» (Psaume 34.10).