Questions & réponses
Une fois sauvé, toujours sauvé ?
Satan peut-il ramener dans son camp des personnes qui se sont converties àl’Évangile ?- Céline (Prévost)
La question que vous posez est fondamentale. Elle a de très grandes implications. Certains chrétiens pensent qu’à partir du moment où quelqu’un est passé par la repentance, le
pardon des péchés et la vie nouvelle en union avec Jésus-Christ, son sort est scellé pour toujours. Dans cette vision des choses, on ne peut plus perdre le salut et la vie éternelle, quelle que soit notre vie après cela. D’autres chrétiens pensent qu’on ne peut jamais avoir l’assurance d’être sauvé, que Dieu seul le sait et que ça se décidera au jour du jugement. On fait donc de son mieux pour être en union avec Dieu et on espère qu’Il nous sera favorable.
Que dit la Bible? L’une ou l’autre de ces deux croyances est-elle juste?
1. Nous pouvons avoir l’assurance du pardon et du salut, grâce au Christ.
À de nombreuses reprises, les auteurs du Nouveau Testament (en particulier) invitent les croyants, ceux qui sont passés par une conversion personnelle réelle, à ne pas douter de leur salut : «Étant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu, par notre Seigneur Jésus-Christ.» (Romains 5.1) «Il n’y a donc aucune condamnation pour ceux qui sont unis à Jésus Christ.» (Romains 8.1) «Cela, je vous l’ai écrit pour que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous qui croyez au nom du Fils de Dieu.» (1 Jean 5.13) Cette saine assurance, dénuée de tout orgueil ou de toute prétention, est fondée, non pas sur nos œuvres personnelles ou sur nos mérites en tant que «bonne personne» (illusion totale), mais sur la bonté de Dieu, sur la vie, la mort et la résurrection de Jésus et sur les promesses qui sont faites à tous les êtres humains qui se repentent et s’attachent à leur Créateur. Le salut est un don, un cadeau, que l’on reçoit humblement et fermement, par la foi (Éphésiens 2.8-10) !
2. Tant que nous restons attachés à Jésus et vivons sous son influence, selon ses enseignements, cette assurance demeure.
Le Christ a promis de veiller sur ses enfants, de les garder en toutes circonstances. Il a le pouvoir de les sauver pleinement et de leur faire vivre une vie en harmonie avec sa volonté. Voici quelques promesses : «Étant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu, par notre Seigneur Jésus-Christ.» (Romains 5.1) «Il n’y a donc aucune condamnation pour ceux qui sont unis à Jésus-Christ.» (Romains 8.1) «Cela, je vous l’ai écrit pour que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous qui croyez au nom du Fils de Dieu.» (1 Jean 5.13) «Je mettrai mon Esprit en vous et je ferai que vous suiviez mes ordonnances, et que vous observiez et pratiquiez mes lois.» (Ézéchiel 36.27) Satan lui-même ne peut vaincre le croyant qui compte sur le Christ et lui demande son assistance quotidienne (1 Corinthiens 10.13; Jacques 4.7,8). Cette saine assurance, dénuée de tout orgueil ou de toute prétention, est fondée, non pas sur nos œuvres personnelles ou sur nos mérites en tant que «bonne personne» (illusion totale), mais sur la bonté de Dieu, sur la vie, la mort et la résurrection de Jésus, sur l’œuvre du Saint Esprit dans nos cœurs et sur les promesses qui sont faites à tous les êtres humains qui se repentent et s’attachent à leur Créateur. Le salut est un don, un cadeau, que l’on reçoit humblement mais fermement, par la foi (Éphésiens 2.8-10) ! Même les péchés occasionnels que nous commettons ne peuvent remettre en question notre salut, car le Saint-Esprit nous pousse à nous repentir et le Christ nous offre le pardon et des forces nouvelles (1 Jean 1.8 – 2.2).
3. Cependant, nous restons toujours libres de tourner le dos à Dieu, de choisir de retourner dans une vie dominée par le Moi et le péché, et de perdre ainsi le don du salut.
Dieu nous a créés à son image, c’est-à-dire capables d’aimer, libres et responsables. Cette capacité de choix personnel demeure toujours, y compris bien entendu après notre conversion. Bien que l’Esprit de Dieu agisse dans nos vies, éclaire notre conscience et nous pousse à faire le bien, Dieu ne nous contraint jamais à rester attachés à lui. C’est un choix quotidien de notre part. L’ennemi de nos âmes, lui, cherche de toute sa force de séduction et de tentation à nous séparer de notre Créateur. À nous de lui résister et de mener «le bon combat de la foi.» (1 Timothée 6.12)
Si nous nous relâchons dans notre relation avec Dieu, si nous devenons complaisants par rapport au mal et au péché, si nous négligeons l’examen de conscience et la repentance, si notre oreille se ferme aux appels de l’Esprit, il ne fait aucun doute que nous allons expérimenter, d’abord des chutes morales retentissantes, puis un détachement vis-à vis de Dieu, et finalement la séparation d’avec Lui, qui ne peut mener qu’à la mort définitive. Voici quelques avertissements des Écritures : «Si le juste se détourne de sa justice et commet l’injustice, il en mourra.» (Ézéchiel 33.18) «Je traite durement mon corps et je le tiens assujetti, de peur, après avoir prêché aux autres, d’être moi-même disqualifié.» (1 Corinthiens 9.27) «Prenez donc garde, frères, que personne parmi vous n’ait un cœur méchant et incrédule, au point de se détourner du Dieu vivant.» (Hébreux 3.12) «Car nous avons été rendus participants du Christ, si du moins nous retenons fermement, jusqu’à la fin, notre assurance première.» (Hébreux 3.14) «Quant à nous, nous ne sommes pas de ceux qui se retirent pour se perdre, mais de ceux qui croient pour sauver leur âme.» (Hébreux 10.39) «Car mieux valait pour eux n’avoir pas connu la voie de la justice que de l’avoir connue et de se détourner du saint commandement qui leur avait été donné. Il leur est arrivé ce que dit le proverbe véridique : Le chien est retourné à son vomissement et la truie à peine lavée va se vautrer dans le bourbier.» (2 Pierre 2.21,22)